Comment Osez-Vous?

Publié le par esprit-de-gauche.over-blog.com

Un post sur Facebook signale que le patron de Sanofi vient d'être élevé au prestigieux grade de « grand Commandeur ». La légende est:

" Comment osez-vous ?".


La réponse me semble évidente:

 

     Ils osent parce qu'ils sont entre potes, dans un petit club intime et réservé à ceux dont le compte en banque est bien garni... Certains d'entre eux n'ont pas encore complètement rempli le leur mais ils oeuvrent à ça et se plient, tels des valets, aux exigences de leurs aînés, des chefs du club, des stars de leur idéologie.  Ils se foutent de ce que tu penses, de ce que nous pensons, mais pire ils se foutent de ce que tu vis, de ce que les plus démunis vivent, de ce que nous vivons, ils n'en ont rien à foutre de ta retraite, de nos retraites, ils n'en auront pas besoin tant ils amasseront avant ! Leur propre gourou se fout de la gueule de tout le monde en disant qu'il souhaite ne pas toucher la sienne. Je lui propose de toutes les abandonner, celle de ses belles années chez Rotchild. Ils s'en foutent et ils jouent, ils s'occupent à plumer la dinde puis à plumer le poulet, à plumer le poussin et bientôt ils plumeront les oeufs car ils ne savent pas ce qu'est la vie d'en bas...

       Nous sommes leur basse-cour, leur labo en sciences humaines. Leur expérience d'aujourd'hui c'est de savoir jusqu'où ils peuvent aller, jusqu'où ils peuvent pressuriser ceux qui fabriquent la richesse française. Ils veulent tout récupérer pour en déguster le jus: la plus-value du travail des pauvres. Ce n'est une caste c'est une secte... Leur cinéma de démocratie ne fait rire qu'eux... Ils jouent aux apprentis sorciers comme jamais aucuns ne l'avaient fait depuis plus d'un siècle....

On ne peut souhaiter que deux alternatives. La première c'est que nous repoussions avec force la pression qu'ils nous imposent... Ils sont si peu et nous sommes tant, comment résisteraient-ils si nous étions unis! La seconde c'est qu'au bout de leur expérience la marmite explose et leur pète à la gueule les éloignant
 pour très longtemps. Ils n'y sont pas prêts, ne nous leurrons pas. Le risque pour nous devient mineur par rapport au danger qu'on encourt à les laisser faire!

Leur arrogance,

leurs provocations (la légion d'honneur encore salie cette fois-ci en est une),

leur milice car il s'agit plus d'un corps chargé de les protéger que d'une police républicaine,


toutes ces choses qui, chaque main ensanglante nos écrans en désignant, larbins de presse, le mec couché par terre en sang comme le méchant pendant que le gentil casqué en uniforme lui balance son poing dans la gueule,

toutes ces choses qui "ensanglote" la voix de médecins, d'infirmières de soignants de tous genres qui ne peuvent plus garantir la qualité de leurs soins parce qu'un ministère dit qu'il améliore la situation,

 

toutes ces incompétences additionnées d'empressement qui font qu'un môme qui aura son bac dans le 93 n'aura pas le même qu'un môme d'une banlieue huppée ou d'un centre-ville de métropole de province… Je me souviens de l'époque où l'on disait: "un bac obtenu en 68 n'a aucune valeur" je crains que bientôt on puisse dire (je parle des recruteurs, des DRH): "un bac obtenu au lycée Pablo Néruda des Mureaux ne vaut rien"… C'est vers cela que nous emmène ces technocrates zélés, grands prêtres des tableaux Excel sur lesquels ils écrivent leur évangile libéral.
 

leur autosuffisance qui leur permet d'asséner des messages de la bonne santé de notre pays. "Le pays va bien ! On est dans un pays qui va bien!". Ils sont tellement sûrs d'eux qu'ils se permettent quasiment de dire que 1000 médecins qui démissionnent sont des imbéciles…. Ils ne le disent pas franchement, parce que c'est peut-être aussi une qualité qui leur manque, mais leur attitude, leurs éléments de langage qu'ils répètent sans même les comprendre parfois (le calcul du point par la ministre du travail est éloquent), le démontre

 

leur autoritarisme comme celui du gourou qui affirme: " Peut-être que j’arrive trop tard dans un monde trop vieux, que la casse est déjà importante, mais je ne vais pas payer pour mes prédécesseurs.". Putain on n'a pas de bol, le sauveur arrive trop tard ! Qu'il se rassure c'est pas lui qui devra choisir pourquoi ou pourqui il paye, ce sera nous en 2022.

Toute cette liste loin, d'être exhaustive,  doit leur rappeler qu'ils ne sont pas nos chefs, nos patrons et encore moins les patrons de la France. Ils ont été recrutés par nous, par nos bulletins de vote et leur emploi n'est qu'un CDD de 5 ans! Nous sommes les recruteurs et mieux encore nous sommes leurs patrons car c'est nous qui les payons, grassement d'ailleurs, avec nos impôts et le plus petit d'entre nous ne serait-ce qu'en payant son pain verse sa contribution à l'état. Le plus petit d'entre nous est aussi patron de ces gens là! Et il aura le même pouvoir que le plus grand d'entre eux pour les renvoyer d'un bulletin dans l'urne!      

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article